Genre: Atropa
Espèce: bella-donna
Famille: Solanacées
Origine: Europe, Afrique du Nord, Asie
La Belladone est une plante vivace très rustique, au feuillage caduc, très appréciée pour sa longue floraison.
C'est aussi une plante très toxique par ingestion. Il est d'ailleurs fortement recommandeé de lui choisir un emplacement éloigné des enfants et des animaux domestiques.
Le saviez-vous ?
Son genre, « Atropa » est associé au nom de l'une des trois Parques, Atropos (divinité maîtresse de la destinée humaine), celle qui coupait le fil de la vie.
Son espèce, « Belladona », vient de l'italien « Bella dona » (belle dame) car à la renaissance, les italiennes instillaient dans leurs yeux du jus de Belladone afin de dilater leurs pupilles et, de ce fait, donner plus d'attirance à leur regard.
Bien dosé, la Belladone, poison mortel, peut aussi être un médicament. Elle est ainsi réputée pour ses vertus calmante et antidouleur. Aujourd'hui encore, elle est utilisée en médecine.
Culture et entretien de la Belladone
La Belladone est très simple à cultiver. La plantation s'effectue en automne ou au printemps, dans un sol humifère et quelque peu humide.
Son emplacement dans le jardin devra être mi-ombragé de préférence car elle préfère les endroits frais.
Arrosez après la plantation puis, seulement en cas de sécheresse prolongée ou de fortes chaleurs.
Aucun entretien particulier n'est à prévoir par la suite. La Belladone résiste très bien au froid hivernal et il est inutile de la tailler ou de la couvrir à l'approche de l'hiver.
Afin d'éviter qu'elle ne se disperse trop dans votre jardin, retirez les baies dès leur apparition. Veuillez à jeter ces baies afin que personne ne puisse les ingérer par inadvertance.
Multiplication de la Belladone
- Semis en place au printemps
- Semis spontané
Floraison de la Belladone
La floraison mauve a lieu tout l'été et précède l'apparition de baies noires brillantes. Il existe une espèce plus rare qui offre une floraison jaune.
Par-delà le jardinage
Le mythe de la sorcière capable de voler à l'aide d'un manche à balai (en réalité n'importe quel objet de cette forme) a longtemps été une véritable croyance, ce fut même le coeur de nombreux procès en sorcellerie. La sorcière appliquait sur son manche une pommade grâce à laquelle celui-ci s'envolait après avoir été enfourché.
Cette pommade était en réalité un psychotrope qui s'introduisait à travers les pores de la peau. Si les sorcières pensaient voler après avoir enfourché le manche c'était dû au contact direct du manche et de leur vagin (les sous-vêtements n'existaient pas), à travers lequel une dose massive rejoignait la circulation sanguine, faisant ainsi naître une hallucination.
Une fois dans le cerveau, les extraits de plantes (principalement de stramoine, jusquiame noire, mandragore et de belladone) contenus dans la pommade provoquaient l'illusion d'une lévitation, parfois même d'un voyage astral.
