Droséra scorpioides (Drosera scorpioides)
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En résumé
- Port: touffu / érigé
- Exposition: très lumineuse
- T°C: saisonnière (5 à 40°C)
- Sol: humide
- Piège: passif
- Difficulté: moyenne
Recherche globale
Genre: Drosera
Espèce: scorpioides
Famille: Droséracées
Origine: Australie
Le Droséra scorpioides est une plante carnivore miniature qui est assez tolérante quant aux conditions de culture. Ses petites feuilles en forme de pagaie, évoquant un scorpion, sont couvertes de poils sécrétant une sorte de glu. Ses fleurs sont blanches et mesurent la même taille que la plante.
Multiplication du Droséra scorpioides
Entretien du Droséra scorpioides
Le Droséra scorpioides préfère un substrat composé de 50 % de sable et de 50 % de tourbe blonde.
Le substrat doit être maintenu juste humide toute l'année, sans pour autant laisser le pot tremper dans de l'eau.
Le taux d'hygrométrie doit être compris entre 40 et 70 %.
Choisissez une exposition très lumineuse. Le plein soleil est accepté.
En été, les températures idéales de culture doivent être comprises entre 18 et 40°C. En hiver, l'amplitude thermique est de 5 à 15°C.
Ennemis de culture du Droséra scorpioides
Il y a peu d'ennemis à signaler mis à part la probable visite de puceron pendant la floraison. Et comme toujours, un risque de pourriture lié à l'environnement humide.
Fonctionnement du piège des Droséras
Les feuilles du Drosera sont recouvertes de poils sensibles comportant eux-mêmes des glandes sécrétant une sorte de glu.
Les insectes sont attirés par cette glu, croyant voir de la rosée et pensant qu'ils pourront se désaltérer.
Dès le premier contact, la proie se retrouvera engluée et plus elle se débattra pour s'échapper, pire ce sera. Les poils autour d'elle vont lentement s'orienter de façon à l'enserrer et ainsi, multiplier les points de contacts.
La feuille va lentement s'enrouler sur la proie et cette dernière mourra d'asphyxie avant d'être digérée par la plante carnivore.
Autres espèces de Drosera présentes sur le site:
- Drosera adelae (Droséra adelae)
- Drosera aliciae (Droséra aliciae)
- Drosera binata (Droséra binata)
- Drosera capensis (Droséra)
- Drosera filiformis (Droséra filiforme)
- Drosera hamiltonii (Droséra hamiltonii)
- Drosera nidiformis (Droséra nidiformis)
- Drosera paleacea (Droséra paleacea)
- Drosera spatulata (Droséra spatulata)
- Drosera venusta (Droséra venusta)
Par-delà le jardinage
Lorsque l'on souhaite gélifier une préparation, la gélatine, l'agar-agar et la pectine sont les principaux gélifiants. La gélatine fut découverte par le physicien français Denis Papin (1647-1712), l'agar-agar par un aubergiste japonais (Minora Tarazaemon) du XVIIe siècle, la pectine par le pharmacien français Henri Braconnot (1780-1855).
D'origine animale, la gélatine est produite avec le collagène de la peau et des os du porc et du boeuf. D'origine végétale, l'agar-agar et la pectine sont issues de mucilages, soit des substances végétales qui gonflent au contact de l'eau. La plupart des plantes produisent des mucilages, dans le cas de la pectine, on la trouve dans les pépins et les peaux des fruits, le son d'avoine, l'orge et les légumes secs, la pomme étant la source principale de l'industrie.
Capable de gonfler jusqu'à atteindre près d'un million de fois sa taille initiale, le mucilage des Droséras est d'une élasticité exceptionnelle, à tel point qu'il suscite un intérêt sans cesse grandissant dans la médecine régénérative, notamment l'ingénierie tissulaire.
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Publié par Claire Geslot sur Jardin Secrets le 07-06-2017