Tussilage (Tussilago farfara)
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En résumé
- Port: touffu
- Hauteur: petite (20 cm)
- Exposition: ensoleillée / mi-ombragée
- Floraison: hiver / printemps
- Couleur: jaune
- Rusticité: très rustique (-35°C)
- Difficulté: facile
- Fleur à bouquet: non
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Genre: Tussilago
Espèce: farfara
Famille: Astéracées
Origine: Afrique du Nord, Eurasie
Le Tussilage est une plante vivace à souche rhizomateuse au port touffu. D'une croissance moyenne, elle atteint environ 20 centimètres de haut.
C'est une plante sauvage que l'on rencontre fréquemment au bord des rives et dans les terrains argileux et détrempés.
Le saviez-vous ?
Le Tussilage est une plante sauvage comestible riche en calcium, fer, potassium et vitamines.
Les jeunes feuilles sont consommées crues ou cuites en beignets, chips, soupes, tartes et gratins. Il est préférable que les femmes enceintes n'en consomment pas car le Tussilage contient des alcaloïdes qui traversent la barrière placentaire.
Culture et entretien du Tussilage
La plantation s'effectue en automne ou au printemps, en dehors des périodes de gel.
Le sol de votre jardin doit être de préférence lourd et humide.
L'exposition doit être ensoleillée ou mi-ombragée.
Il n'y a aucun entretien à prévoir. Le Tussilage est très rustique et tolère des températures hivernales de l'ordre de -35°C.
Attention, s'il est planté en sol sec, il faudra veiller à l'arroser régulièrement et copieusement.
Lorsque le Tussilage se plaît dans son milieu, il peut devenir vite envahissant. Si c'est le cas, n'hésitez pas à pratiquer des divisions de rhizome pour limiter son expansion.
Multiplication du Tussilage
- Semis en place au printemps ou en automne
- Division du rhizome
Floraison du Tussilage
La floraison apparaît de la fin de l'hiver jusqu'au début du printemps. Elle se compose de fleurs jaunes étoilées et terminales.
Par-delà le jardinage
Avant d'être condamnée, la consommation de tabac a longtemps été considérée comme vertueuse. Cette idée naît lorsque Catherine de Médicis (1519-1589) est libérée de ses migraines chroniques par le tabac prisé, faisant du tabac sous toutes ses formes une panacée pour les siècles à venir.
Après cette guérison de la régente, le tabac est intégré à toutes sortes de traitements, y compris les plus farfelus. Au XVIIIe siècle, on faisait par exemple des lavements à la fumée de tabac contre la constipation, le tétanos ou encore la rétention d'urine. On pensait même ressusciter les noyés avec ce traitement.
Dans les années 1930-40 on trouve encore des médecins qui conseillent le tabac dans certains cas, par exemple contre l'asthme, mélangé à des feuilles séchées de Tussilage avant d'être fumé.
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Publié par Claire Geslot sur Jardin Secrets le 18-12-2014