Jardin Secrets
Index A-Z

Casimir Arvet-Touvet : Biographie

Jardin Secrets > Portraits > Casimir Arvet-Touvet

Casimir Arvet-Touvet

Né le 4 mars 1841
Décédé le 4 mars 1913
Botaniste et viticulteur (vignes familiales)
Spécialiste du genre Hieracium.

Les vertes années de Casimir Arvet-Touvet, jardinage et vignes (1841-1870)

Casimir Arvet-Touvet est né le 4 mars 1841 à Gières (Isère). Ses deux parents, Jean-Marice Arvet-Touvet et Marie née Cornier, sont issus de familles d'agriculteurs.

Les parents de Casimir Arvet-Touvet sont viticulteurs. Il grandit au milieu des vignes de la propriété familiale qu'il ne quittera jamais, au bas de la colline dominée par le fort du Mûrier. Ses premiers pas dans le jardinage se font ainsi dans son enfance, en apprenant l'entretien et la culture de la vigne auprès de son père.

Casimir Arvet-Touvet est un enfant très actif qui raffole des journées en plein air. Il doit toutefois changer d'ambiance en 1850 lorsque ses parents le placent au petit séminaire du Rondeau à Grenoble. Les journées en plein air au milieu des vignes sont remplacées par une vie recluse dans un pensionnat lugubre, un environnement qu'il tolère mal, essayant au moins à trois reprises de s'échapper. Cependant, malgré son aversion pour l'endroit, il est un excellent élève dans toutes les matières, obtenant ses meilleurs résultats dans les sciences naturelles. Déjà passionné par les plantes et le jardinage, il se distingue à 15 ans lorsqu'il reçoit le 18 août 1856 un premier prix de botanique.

Terminant ses études secondaires avec une excellente culture littéraire, jusqu'au latin où il excelle, Casimir Arvet-Touvet s'inscrit à la Faculté de droit de Grenoble. Il doit toutefois arrêter ses études universitaires au bout de deux ans afin de retourner vivre auprès de sa mère au milieu des vignes. Veuve depuis plusieurs années, celle-ci a de plus en plus de difficulté à gérer seule le vignoble familiale.

Pour Casimir Arvet-Touvet, qui ne rêvait pas en réalité d'une carrière d'avocat, c'est l'occasion rêvée de refaire du jardinage et de se lancer dans la botanique. Une fois de retour à Gières, en plus d'aider sa mère à entretenir les vignes, il entreprend d'étudier la flore du Dauphiné jusqu'à en devenir un grand spécialiste.

De ses vignes à l'armée (1870-1871)

otto-von-bismarck.jpg
Otto von Bismarck

Depuis les années 1830, l'Allemagne devient peu à peu un véritable empire, soumettant les États autour d'elle via une « union douanière », une première forme d'Union Européenne. Théoriquement les États membres de l'Union demeurent souverains, mais dans la pratique, comme aujourd'hui avec l'Union Européenne, ils ne le sont plus sur les questions essentielles.

leopold-de-hohenzollern-sigmaringen.jpg
Léopold de Hohenzollern-Sigmaringen

Le trône d'Espagne est vacant depuis 1868 et suscite des convoitises, à commencer par Otto von Bismarck, chancelier impérial allemand qui verrait bien l'Espagne dans la sphère d'influence de l'empire. À sa demande, le prince prussien Léopold de Hohenzollern-Sigmaringen va alors chercher à s'en emparer.

napoleon-iii-et-l-imperatrice-eugenie.jpg
Napoléon III et son épouse, l'impératrice Eugénie, se faisant présenter les projets d'aménagements du Louvre.

La propension des allemands à générer le chaos lorsqu'ils sont en position dominante n'est déjà pas un secret au XIXe siècle, aussi se méfie-t-on des ambitions avouées de Bismarck ; sur l'Espagne comme le reste. Napoléon III aurait dû intervenir militairement dans les années 60 pour empêcher l'Allemagne de gagner en puissance, mais souffrant terriblement de la maladie de pierre (urolithiase) et peinant à trouver des appuis politiques pour une telle aventure, il préféra d'abord être neutre. Dans un deuxième temps, l'affaire espagnole le contraint à sortir de la neutralité ; mais cette fois limité par l'armée française à ce moment vacillante, il n'intervient que sur le terrain diplomatique.

guillaume-de-prusse.jpg
Guillaume de Prusse

La mission de la diplomatie française est alors claire: les allemands ne doivent à aucun prix asseoir l'un des leurs sur ce trône. L'ambassadeur de France en Prusse fait pression sur le roi pour qu'il oblige son sujet (et cousin) à renoncer au trône espagnol. Conscient que la guerre pourrait devenir inévitable si il ne cède pas aux pressions françaises, guerre qu'il ne souhaite pas, quitte à contrarier Bismarck, Guillaume de Prusse accède finalement à la demande de l'ambassadeur. Les ambitions allemandes sur l'Espagne étant désormais neutralisées, l'Allemagne impériale n'est plus une menace à court terme. Mais ce n'était qu'une bataille dans cette guerre diplomatique, Bismark n'a pas dit son dernier mot.

D'abord très contrarié par cet acte de rébellion du roi prussien, Bismark veut tourner la situation à son avantage. Il commence par réactiver la candidature de Léopold de Hohenzollern-Sigmaringen, s'asseyant ouvertement sur la décision de Guillaume de Prusse qui n'y peut rien. La presse et la classe politique françaises se déchaînent immédiatement, de plus en plus d'appels à la guerre retentissent, lancés imprudemment par des gens qui mesurent mal la faiblesse dans laquelle se trouve l'armée française. Mais grâce à des informations privilégiées, Bismark la mesure quant à lui fort bien, voulant la guerre avant que le « taureau gaulois » recouvre ses forces. Il fait circuler des télégrammes mensongers relatant le congédiement de l'ambassadeur français par Guillaume de Prusse, le roi lui ayant, en réalité, seulement refusé un deuxième rendez-vous pour des « garanties supplémentaires ». Ces télégrammes sont censés produire « sur le taureau gaulois l'effet du drapeau rouge », l'Allemagne ainsi attaquée pourra frapper la France en invoquant la légitime défense.

Quelques jours plus tard, le 19 juillet 1870, la France tombe dans le piège de Bismark. La guerre est déclarée.

Depuis le vignoble de la famille, Casimir Arvet-Touvet est de ceux qui suivent l'affaire de près depuis le début. Patriote convaincu, il abandonne plantes, vignes et jardinage pour s'engager dans la première compagnie des francs-tireurs de l'Isère.

Sur le front, lors des moments de grâce durant lesquels les balles cessent de siffler et les obus de pleuvoir, Casimir Arvet-Touvet repense aussitôt à la flore du Dauphiné, à ses vignes et à sa famille. Parti durant les vendanges, il imagine sa mère et ses soeurs s'épuisant au milieu des pieds de vignes et leur écrit:

J'ai toujours eu confiance en Dieu et en vos prières. Dieu sauvera la France, j'en ai la certitude, et, s'il lui plaît, après avoir fait mon devoir sur le champ de bataille, je retournerai auprès de ma chère maman, auprès de vous tous qui êtes les miens.

Ces prussiens sont des barbares et des sauvages, ils mettent tout à feu et à sang. Hier, jour de la bataille, quatre villages étaient en flammes: c'était un spectacle sinistre, et le coeur était percé par ces hourras de joie poussés au milieu des cris de désespoir de ces malheureuses populations.

Très peu de temps avant la capitulation de Napoléon III en janvier 1871, Casimir Arvet-Touvet est démobilisé, rongé par la variole. C'est mourant qu'il est ramené auprès de sa famille et de ses vignes, atteint par cette maladie qui contamina 125.000 militaires français, contre seulement 8500 prussiens qui, eux, s'étaient fait administrer des rappels antivarioliques avant la guerre. Les français ignoraient que le rappel du vaccin était indispensable, 23.000 soldats en moururent.

Après des mois à souffrir le martyr, contre toute attente, Casimir Arvet-Touvet se remet peu à peu. Durant l'été 1871, alors qu'il est désormais rétabli, il s'adonne au jardinage et traverse chaque jour ses vignes afin d'herboriser. Il publiera pour la première fois à la fin de l'année un mémoire de 72 pages faisant déjà une large place au genre Hieracium: Essai sur les plantes du Dauphiné. Diagnosis specierum novarum vel dubio praedilarum.

Au-delà des vignes et du jardinage, le genre Hieracium: Épervières et Piloselles (1871-1888)

Après sa première publication, comme tout bon viticulteur, Casimir Arvet-Touvet consacrera tout d'abord une partie de l'hiver à tailler les pieds de vignes du vignoble. Par la suite, il poursuivra un long travail d'exploration dans les plaines et les montagnes des environs de Grenoble, dans la région du Lautaret et celle de Briançon, sur les montagnes de Villard-Saint-Christophe, à la Bérade, au Taillefer, dans les Grandes-Rousses, au Mont Viso, au Mont Genis, dans le Queryas etc. Avec les années, du Dauphiné jusqu'à la Savoie, la flore n'a plus aucun secret pour lui.

Il étudie un temps les cirisium, trouve des espèces nouvelles et ajoute quelques hybrides à ceux déjà connus, notamment les cirisium lanceolatum et cirisium nutans. Le médecin et botaniste Ernest Malinvaud, qui présidera la Société Botanique de France en 1906, suit avec intérêt ses progrès et encourage chaudement Casimir Arvet-Touvet, notamment à travers une lettre le 25 mai 1882:

Je souhaite que vous donniez suite à votre projet de publier une flore de la région que vous habitez. Votre rectitude de jugement et votre sens critique donneront une grande valeur à vos divers travaux.

Mais alors qu'il avait en effet ce projet en tête à l'origine, le genre heracium le monopolisera finalement, non sans difficulté à une époque où la guerre entre « linnéistes » et « darwinistes » est terrible. D'un côté les linnéistes qui croient en des espèces différentes dès l'origine, n'excluant pas forcément le principe d'évolution au sein de celles-ci, et les darwinistes qui croient en une seule espèce qui évolua en différentes espèces distinctes. Sur le plan de la catégorisation, au XIXe siècle, particulièrement avec le genre Hieracium, la nuance est de taille. Casimir Arvet-Touvet consacre même sa deuxième publication sur ce sujet en 1872: « Essai sur l'espèce et les variétés, principalement dans les Plantes ». Dans cet essai, il avance plusieurs idées, la principale portant le classement des hybrides en trois catégories:

  • Hybrides fertiles
  • Hybrides stériles qui manquent d'aucun caractère apparent essentiel à un être naturel
  • Hybides monstres stériles qui n'ont aucun caractère apparent essentiel à un être naturel

Par conséquent:

  • Deux plantes produisant par le croisement une hybride du premier ordre sont deux variétés d'une même espèce
  • Deux plantes produisant par le croisement une hybride du deuxième ordre sont deux espèces du même genre
  • Deux plantes ne pouvant produire par le croisement qu'une espèce hybride du troisième ordre sont d'un genre différent

Casimir Arvet-Touvet part du principe que seul le deuxième ordre d'hybrides est digne d'intérêt et peut « prendre rang à côté des espèces ». Les premier et troisième ne peuvent être inclus dans une flore.

Afin de compléter son système, Casimir Arvet-Touvet envisage trois sortes de variétés:

  • Variétés propres, races primitives, constantes ou assez constantes par la reproduction, à moins de croisement
  • Variétés propres, races créées par l'homme ou le hasard au moyen de croisement de races primitives, constantes ou assez constantes par la reproduction, à moins d'un nouveau croisement
  • Variations ne résistant pas à une longue culture et ne se transmettant pas par la reproduction au-delà d'une ou deux générations

Le temps passant, sa méthode de classification et ses travaux suscitent un intérêt grandissant. Ses correspondances se multiplient et des botanistes de toute la France envoient à Casimir Arvet-Touvet des échantillons pour son herbier. Il est désormais si pris qu'il peine à trouver du temps pour s'adonner au jardinage et cultiver ses vignes.

En 1888 Casimir Arvet-Touvet publie un mémoire considérable sur le genre Hieracium accompagné d'un catalogue de 199 espèces, dont 116 créées par lui-même, conclusion d'une quinzaine d'années à l'étudier.

Hieraciotheca gallica et hispanica, de ses vignes à l'Espagne (1888-1909)

gaston-gauthier.jpg
Gaston Gauthier (1841-1911)

Casimir Arvet-Touvet se lance ensuite dans un projet extrêmement ambitieux, réaliser une étude du genre Hieracium au niveau mondial. Cependant, après des années de travail et d'herborisation, il doit se rendre à l'évidence, il lui faudrait plusieurs vies ou un budget hors de sa portée pour mener à bien un tel projet. Ceci malgré la collaboration de nombreux botanistes de différents pays et l'aide de Gaston Gauthier, qui lui rend régulièrement visite à son vignoble et envoie partout à ses frais des explorateurs.

abbe-coste-abbe-soulie.jpg
De gauche à droite: l'abbé Coste et l'abbé Soulié.

Casimir Arvet-Touvet peut en tout cas vivre comme une victoire d'avoir obtenu l'appui de nombreux botanistes, incluant quelques noms prestigieux, lui qui démarrait quelques années plus tôt de rien, depuis ses vignes. En plus du soutien de son ami et confrère Gaston Gauthier, on à lui fait parvenir les collections de Timbal-Lagrave issues de plusieurs pays (193 kilos). Le frère Sennen, l'abbé Coste, l'abbé Soulié et Cadewal fouillent pour lui l'Espagne et les Pyrénées, sans oublier Reverchon, Chenavard, Tremols, Bicknell, Bordère, Neyra, Delpont, Ferrari, Arcangeli, Gartani, Vaccari etc. qui lui font parvenir des collections et de la documentation de partout dans le monde. On l'aide depuis la France, l'Espagne, l'Italie, la Suisse, le Portugal etc. c'est presque une armée mondiale de botanistes qui se constituent autour de lui.

Casimir Arvet-Touvet ne se contente toutefois pas de tout annuler et de retourner dans ses vignes. Ayant été émerveillé par ses herborisations en Espagne, il décide de recentrer son étude sur les Pyrénées et l'Espagne, malgré les pressions l'incitant à maintenir une échelle au moins européenne. Parmi les pressions, on peut citer le botaniste Roland Bonaparte, arrière-petit-neveu de Napoléon Bonaparte, qui a même mis à sa disposition son immense herbier (encore aujourd'hui l'un des plus grands herbiers du monde) sans réaliser l'ampleur de ce qu'il demandait.

L'oeuvre est achevée en 1909, deux ans avant le décès de Gaston Gauthier, qui, aux yeux de Casimir Arvet-Touvet, est celui qui a rendu possible l'impossible par son soutien inconditionnel. En privé comme en public, il ne manque jamais une occasion de lui rendre hommage, comme en témoigne par exemple l'extrait de cette lettre écrite le 4 août 1907 à son vignoble:

En arrivant ici, je trouve votre si bonne et si bienveillante lettre, avec tous les renseignements si intéressants pour moi qu'elle renferme, sur les dispositions que vous avez prises pour diriger l'abbé Soulié vers les régions les plus renommées pour leurs richesses botaniques, en-dehors de celles que nous avons parcourues ensemble et où il y a tout lieu d'espérer qu'il pourra faire et vous rapporter de précieuses découvertes. Mon cher ami, vous savez combien j'admire votre dévouement à la science, et, en particulier, vos efforts constants pour réunir sans compter, avec le plus grand désintéressement, tous les matériaux capables de perfectionner et rehausser de notre publication de l'Hieraciotheca. Sans vous, elle n'aurait certainement jamais vu le jour, et surtout elle n'aurait pu présenter cette abondance de matériaux, cette richesse de formes si utiles et si précieuses qui permettront enfin, il faut l'espérer, d'arriver à la connaissance rationnelle d'un genre critique par excellence, et si peu et si mal connu jusqu'ici !

Les dernières années de Casimir Arvet-Touvet, vignes, Hieracium et jardinage (1909-1913)

Après avoir terminé son fameux « Hieraciotheca », Casimir Arvet-Touvet a le sentiment qu'une monographie s'impose, en d'autres termes, un ouvrage en un ou deux volumes qui serait la synthèse des différents volumes du Hieraciotheca. Si l'on en croit certaines correspondances, il y songe depuis au moins 1908.

Il doit cependant affronter de sérieux problèmes de santé, notamment un coeur et un foie fragiles, aggravés par une situation financière précaire, son vignoble et le loyer d'une modeste maison en location le faisant à peine vivre. Très fatigué, il passe de longs mois à se reposer sur ses terres, pratiquant le jardinage près des vignes familiales, travaillant quand sa santé le permet.

À partir de 1910, se sentant mieux, Casimir Arvet-Touvet met de côté les vignes et le jardinage pour se consacrer pleinement à la rédaction de son prochain ouvrage. Il prend même le temps de répondre aux innombrables demandes d'identification de Hieracium qui lui sont envoyées. En effet, prix de la notoriété, partout en Europe des botanistes ont pris l'habitude de lui envoyer des échantillons pour avoir son expertise.

Le 8 octobre 1911, ce n'est pas pour une demande d'identification que le facteur se rend au milieu des vignes, mais pour lui livrer une bien triste lettre, son vieil ami Gaston Gauthier est brutalement décédé. Cette nouvelle le plonge dans un état de profonde déprime dont il met plusieurs mois à émerger.

Il se remet au travail durant l'hiver avec une cadence qui en surprend d'abord plus d'un. Toutefois, la raison de cet empressement devient finalement évidente, préoccupé par sa santé de nouveau déclinante et craignant de mourir à son tour avant d'avoir pu finir, Casimir Arvet-Touvet met de côté sa peine et sa fatigue pour se lancer à corps perdu dans la finalisation de son ouvrage.

Il lui reste néanmoins un obstacle de taille à surmonter, financer la publication du « Catalogus systematicus ». Son vignoble étant loin d'être assez lucratif et Gaston Gauthier n'étant plus là pour l'aider, il doit trouver un mécène. C'est finalement un autre ami et soutien de toujours, l'abbé Coste, qui lui présente un éditeur parisien disposé à publier à ses frais en échange des droits. Une bien mauvaise affaire mais que Casimir Arvet-Touvet accepte, n'ayant pas le luxe du temps et des motivations qui ne sont en rien financières de toute façon.

Le 3 mars 1913, la veille de son anniversaire, Casimir Arvet-Touvet écrit la dernière ligne. Ses proches le décrivent alors comme particulièrement enjoué, discutant joyeusement avec les siens, chantonnant quelques vieilles chansons françaises. Un enthousiasme et une bonne humeur à laquelle ils n'étaient plus habitués depuis longtemps.

Mais le 4 mars au matin, lui qui est pourtant très matinal, on ne le voit pas sortir de sa chambre. Casimir Arvet-Touvet est décédé dans la nuit d'un arrêt cardiaque, le jour de ses 72 ans. L'abbé Coste se chargera de relire et corriger ses manuscrits, ainsi que de rédiger la préface, seule pièce manquante.

Boutique en ligne

Publié par sur Jardin Secrets le 11-10-2014

Commentaires des internautes

(aucune inscription requise)