Mûrier blanc (Morus alba)
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En résumé
- Port: étalé
- Hauteur: grande (8 à 12 m)
- Feuillage: caduc
- Exposition: ensoleillée / mi-ombragée
- Floraison: printemps
- Couleur: jaune
- Rusticité: très rustique (-30°C)
- Difficulté: facile
- Arbre fruitier: oui
Recherche globale
Genre: Morus
Espèce: alba
Famille: Moracées
Origine: Asie
Le Mûrier blanc est un arbre au port étalé et au feuillage caduc. D'une croissance moyenne, il mesure 8 à 12 mètres de haut, voire plus.
Le saviez-vous ?
Le genre compte une dizaine d'espèces d'arbres et d'arbustes.
Autrefois, le Mûrier blanc était principalement cultivé pour l'élevage des vers à soie dont l'aliment principal est son feuillage.
De nos jours, c'est surtout un arbre d'ornement recherché pour son ombre et sa tolérance à la pollution atmosphérique.
En pharmacopée traditionnelle, son écorce est prescrite comme vermifuge. Ses feuilles étaient autrefois également prescrites pour traiter et calmer les rages de dent.
Culture et entretien du Mûrier blanc
La plantation s'effectue en automne ou au printemps. Choisissez bien son emplacement car il possède un système racinaire pivotant et traçant.
Le Mûrier blanc tolère tous les types de sol à condition qu'il soit bien drainé.
Son emplacement dans votre jardin doit être ensoleillé ou mi-ombragé.
Il n'y a aucun entretien à prévoir. Le Mûrier blanc est très rustique et tolère des températures hivernales de l'ordre de -30°C. Il supporte très bien la pollution atmosphérique.
Multiplication du Mûrier blanc
Floraison du Mûrier blanc
La floraison apparaît au printemps. Elle se compose de chatons jaunes.
Les fruits sont des drupes comestibles arrivant à maturité à la fin du printemps. Selon les cultivars, les fruits peuvent être blancs, roses, violets ou noirs.
Autres espèces de Morus présentes sur le site:
Par-delà le jardinage
Convaincu par l'économiste Barthélemy de Laffemas (1545-1612) et l'agronome Olivier de Serres (1539-1619), Henri IV (1553-1610) a investi massivement dans la production de la soie. Elle était alors essentiellement importée à grands frais, il y avait donc là des économies considérables à réaliser. Des dizaines de milliers de mûriers blancs furent plantés, l'arbre des vers à soie. À terme, des millions.
Mais la culture n'était pas le seul problème. Les étoffes françaises étaient principalement confectionnées à Lyon, Tours et Paris, où l'on produisait surtout du bas et moyenne gammes. Face aux italiens, par exemple, la France ne faisait pas le poids. Henri IV imposa donc un apprentissage sur cinq ans aux futurs maîtres tisseurs, suivi de deux ans de compagnonnage. Deux apprentis maximum par maître.
Séduit, le créateur lyonnais Claude Dangon (vers 1550-1631) vint présenter au roi ses créations et en profita pour lui expliquer le troisième problème: les métiers à tisser d'un autre âge des soieries françaises. Il repartit à Lyon avec une somme importante pour débuter la modernisation. Quelques décennies plus tard, Lyon devenait la capitale mondiale de la soie.
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Publié par Claire Geslot sur Jardin Secrets le 17-06-2016