Jardinage biologique
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Le jardinage biologique peut se résumer par le fait de jardiner en préservant l'environnement et la santé. Ainsi, on bannira l'utilisation de produits chimiques (engrais, pesticides) et l'on économisera les ressources pour éviter le gaspillage.
Il existe un grand nombre d'astuces économiques et naturelles qui permettent d'entretenir son jardin et son potager sans pour autant nuire à l'environnement.
Nous vous proposons ici un petit condensé de toutes les méthodes utilisables pour jardiner bio.
Engrais et jardinage biologique
Il est important d'enrichir le sol afin que les plantes se développent correctement.
En jardinage bio, au lieu d'utiliser des engrais chimiques, et bien souvent coûteux, on utilisera du compost ou du fumier.
Si l'on ne possède pas d'animaux qui pourront nous fournir le fumier (et que l'on n'a pas les moyens d'en acheter), on peut fabriquer soit même son compost.
Le compost est le résultat de la décomposition de matières organiques. C'est donc un produit 100% naturel et anti-gaspillage puisqu'il est composé de tous les déchets organiques que nous ne consommons pas: épluchures et restes de légumes, végétaux morts, déchets de végétaux suite à une taille ou un désherbage etc.
Au potager, pour limiter l'appauvrissement du sol, on pratiquera une rotation des cultures. Cela consiste à ne pas planter au même endroit deux années de suite une même catégorie de légume.
En effet, chaque catégorie de légume puise dans le sol des éléments nutritifs différents et certaines ont la capacité de restituer d'autres éléments nutritifs. En pratiquant une rotation des cultures, on évite ainsi que le sol s'appauvrisse et on lui permet de se régénérer d'une année sur l'autre.
Par exemple, les légumes graines (haricots, petits pois...) ont la capacité de fixer l'azote contenu dans l'air dans le sol, via leurs racines tandis que les légumes feuilles (laitues, choux...) ont besoin de puiser beaucoup d'azote dans le sol pour se développer.
L'arrosage dans le jardinage biologique
En jardinage biologique, on essayera d'économiser les arrosages afin de ne pas épuiser les ressources (et accessoirement, faire réduire sa facture d'eau).
La première technique bien connue est de récupérer l'eau de pluie, c'est gratuit et sans danger pour les plantes. On peut pousser le principe plus loin en récupérant aussi l'eau qui a servie à rincer ou faire bouillir des fruits et des légumes.
À partir du moment où l'eau n'a pas été souillée par des détergents, elle est bonne pour être utiliser pour l'arrosage.
Toujours dans un but économique, il existe encore quelques astuces:
- L'été, arrosez toujours le matin de bonne heure, avant que la température ne grimpe ou le soir, après que la température soit redescendue. L'eau aura ainsi le temps de pénétrer dans le sol. Avec la chaleur, elle s'évaporerait avant que vos plantes aient eu le temps de boire.
- Arrosez de préférence au pied de chaque plante. Cela évite d'arroser inutilement les endroits où vous n'avez rien planté et cela ralenti aussi la croissance des mauvaises herbes.
- Utilisez un paillage, surtout pour les plantes gourmandes en eau. Cela permet de garder la fraîcheur et l'humidité du sol et ainsi, diminuer la fréquence des arrosages.
Désherbage et jardinage biologique
La meilleure méthode de lutte biologique contre les mauvaises herbes reste l'arrachage. Cela demande du temps mais une fois bien désherbé, si vous passez une heure par jour dans votre jardin, vous n'aurez jamais de mauvaises herbes.
Le plus simple est de pratiquer régulièrement une prévention des mauvaises herbes en binant, raclant ou griffant la terre de votre jardin. Ainsi, les mauvaises herbes n'ont pas le temps de s'enraciner et de se développer.
Utiliser un paillage (d'écorces, par exemple) s'avère aussi être un moyen préventif efficace contre les mauvaises herbes. Il les empêche tout simplement de pousser.
Lutte contre les maladies et les parasites
Avant de passer à des méthodes radicales pour se débarrasser des parasites, il existe des méthodes de lutte préventive qui agissent comme répulsif.
Par exemple, certaines plantes ont la capacité d'éloigner les insectes. C'est le cas, par exemple, de l'oeillet d'Inde et de la rose d'Inde, qui éloignent les pucerons et du romarin qui éloigne les escargots et limaces.
En plantant ces plantes répulsives dans votre jardin, vous aurez ainsi moins de difficulté à lutter contre les parasites.
Si vos plantes sont déjà atteintes, il existe un grand nombre de « recettes de grand-mère », à base, par exemple, de savon noir et de bicarbonate de soude, qui permettent de fabriquer son propre insecticide ou fongicide bio.
Par exemple, le plus connu, le purin d'Ortie qui a l'avantage d'être un excellent insectifuge, fongicide mais aussi un bon engrais. De plus, étant fabriqué à base d'Ortie (une « mauvaise herbe »), il permet de se débarrasser de cette dernière utilement.
Comme disait Lavoisier « rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme ».
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Publié par Claire Geslot sur Jardin Secrets le 18-03-2014